Chirurgie de la main et du poignet

Chirurgie de la main et du poignet

Pathologies prises en charge

Canal carpien

125 000 personnes sont opérées chaque année du canal carpien. Il s’agit d’une pathologie extrêmement fréquente où les patients présentent des douleurs et un engourdissement souvent nocturnes des trois premiers doigts de la main. Dans les formes sévères cela peut aller jusqu’à l’anesthésie et la perte de force. L’électromyogramme (réalisé par un neurologue) recherche et évalue la souffrance du nerf médian au niveau du canal carpien. Selon les résultats, une chirurgie peut-être nécessaire. 

Doigt à ressaut

Il arrive que les tendons fléchisseurs des doigts se bloquent dans un tunnel fibreux (« la poulie ») situé à la base de chacun des doigts. Le doigt reste parfois bloqué en position fléchie, puis il se débloque occasionnant ce phénomène de ressaut. On le traite d’abord par une infiltration. En cas de récidive ou si le blocage est important une chirurgie sous anesthésie locale est nécessaire. 

Kyste au poignet et au doigt

Les kystes au poignet et à la main ne sont pas toujours problématiques. En cas de gêne, les infiltrations sont souvent efficaces. En cas de récidive, le kyste peut être retiré au cours d’une intervention chirurgicale.

Arthrose

L’arthrose de la base du pouce (rhizarthrose) est la plus fréquente, en particulier chez les femmes. Le traitement médical consiste à porter une attelle de repos, si besoin complétée par une infiltration. En cas de douleurs et/ou de perte de force, deux solutions chirurgicales existent : la trapézectomie ou la prothèse trapézo-métacarpienne. 

Séquelle traumatique des doigts

Les entorses sont très fréquentes et entraînent un réel risque de raideur sur le long terme. Il faut souvent de longs mois de rééducation parfois associée à des orthèses dynamiques pour retrouver ses mobilités. Il arrive qu’il persiste une importante raideur, dans ce cas un geste chirurgical de libération est envisagé. 

Scaphoïde

Les fractures du scaphoïde sont très fréquentes et peuvent ne pas être diagnostiquées. Elles ne sont pas toujours très douloureuses. Elles nécessitent cependant une immobilisation ou une chirurgie selon la localisation de la fracture. Elles peuvent malgré tout évoluer vers la pseudarthrose (non consolidation fracturaire). Dans ce cas il faut opérer au plus tôt en réalisant une greffe osseuse afin de permettre sa consolidation. Si la pseudarthrose est présente depuis longtemps, l’ensemble du poignet devient arthrosique. La greffe ne suffit plus et d’autres chirurgies séquellaires sont nécessaires (résection partielle ou blocage d’une partie des os du poignet). 

Entorse du poignet

Il existe deux types d’entorse du poignet : les entorses bénignes ou sévères. En cas de douleurs au poignet persistantes depuis plus d’un mois, un arthro-scanner doit être réalisé afin de rechercher une lésion ligamentaire grave (telle que la rupture du ligament scapho-lunaire) qui nécessite une chirurgie en urgence.